Le Sénat Français a décidé d'imposer la devise de la République "liberté, égalité, fraternité" et le drapeau tricolore, au fronton des écoles, collèges et lycées, dans le cadre du projet de
loi pour la refondation de l'Ecole dont il a commencé mercredi l'examen des articles.
Le drapeau et la devise républicaine sur toutes les façades d'établissements scolaires. C'est ce que le Sénat a décidé d'imposer dans le cadre du projet de loi pour la refondation
de l'Ecole dont il a commencé mercredi l'examen des articles.
Les sénateurs ont voté un amendement du gouvernement prévoyant que "la devise de la République et le drapeau tricolore sont apposés sur la façade des écoles et des établissements
d'enseignement du second degré publics et privés sous contrat". Il stipule également que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 sera affichée "de manière visible"
dans les locaux scolaires.
Aucune disposition n'existait jusqu'ici
On aurait pu croire que cette obligation existait déjà depuis longtemps au vu des nombreuses inscriptions gravées sur les bâtiments scolaires . Il n'en est rien : "Aucune disposition
législative ou réglementaire ne détermine les conditions de pavoisement des écoles, des collèges et des lycées", a fait valoir le ministre de l'Éducation Vincent Peillon. Il s'agit de "réaffirmer l'attachement de la nation à son école et de contribuer à l'appropriation par les élèves des
fondements de la Constitution".
La commission de l'Assemblée nationale avait proposé un amendement similaire, mais il ne figurait que dans l'annexe jointe au projet de loi. Ce dernier prévoit notamment la
programmation de la création de 60.000 postes en cinq ans dans l'Éducation nationale, promise par François Hollande durant sa campagne présidentielle, le rétablissement d'une formation des
enseignants dès la rentrée 2013 avec les Écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE), et donne la priorité au primaire avec notamment un renforcement de la scolarisation des
moins de trois ans et le dispositif "Plus de maîtres que de classes".
(TF1 - AP)