C’est en s’enregistrant que l’on prend conscience du nombre de répétitions, de locutions creuses, de mots
bouche-trous (n’est-ce pas, par exemple, comment dirais-je, comme chacun sait, hein…) que l’on commet. Si certains écarts marquent la volonté d’être plus intelligible (j’ajoute en plus), d’autres
sont des expédients discutables. Il faut se méfier des automatismes, préformer ses propos en veillant à formuler des phrases simples bâties sur le sujet et le verbe, en évitant les cascades de «
qui » et « alors ».